Physique & caractère :

Jane est une jeune femme aux cheveux bruns et bouclés qui tombent sur ses épaules. Ses yeux sont aussi sombres que ses cheveux et ses origines européennes lui confèrent un teint de peau relativement blanc. De nature sportive et aimant s’entretenir, elle a su garder un corps maigre mais tonique. Comme toutes les femmes de son âge, Jane a un certain gout pour la mode et s’habille donc en fonction des tendances et des villes où elle est. Elle porte également toujours une bague que sa grand-mère lui a donné à ses 10 ans.
Jane étant issue d’un milieu assez bourgeois, on lui a très rapidement appris à intérioriser ce qu’elle ressentait et à porter un masque sur son visage pour qu’on ne puisse lire au travers. Cependant, en s’éloignant de sa famille, elle a appris à se détendre et sait maintenant montrer ses émotions. Elle n’est pas asociale ou timide mais reste tout de même introvertie.

Biographie :

L’enfance de Jane fut normale et anormale : normale car elle allait à l’école comme tout le monde et faisait exactement comme tous les autres enfants et anormale car elle passait son temps dans l’avion entre la France et l’Angleterre où elle rejoignait sa grand-mère dans une maison de campagne dans les plaines de Canterbury. Cependant, cela lui convenait et elle s’adaptait. Jane aimait beaucoup sa grand-mère et sa grand-mère l’aimait beaucoup aussi.
Jane était fille unique et n’a jamais vraiment été proche de ses parents. Tous deux businessmen, voyageant beaucoup, ne rentrant pas pour manger le soir, laissant Jane à une gouvernante sans aucun remords. Ce comportement choquait tout le monde mais pour Jane, c’était quelque chose de normal auquel elle s’était habitué sans soucis. La gouvernante était extrêmement gentille et la jeune fille recevait tout l’amour dont elle avait besoin toutes les six semaines, auprès de sa grand-mère.
Seulement voilà, un jour il arriva ce qu’il devait arriver et la grand-mère adorée de Jane décéda subitement. Ce fut une vraie tragédie pour la jeune fille maintenant âgée de 14 ans. Le décès survenait très mal, elle était déjà brusquée par les hormones de l’adolescence alors la disparition prématurée de sa grand-mère eut l’effet d’un séisme dans la vie de l’adolescente. Elle pleura durant des mois et fit même une dépression de deux ans. Durant ses deux ans, ses parents étaient plus fréquemment à la maison pour leur fille mais cela ne servait à rien. Jane s’était déjà renfermée sur elle-même et ne leur parlait plus.
Le jour de ses 16 ans, les parents de Jane décidèrent, après avoir parlé avec les médecins et constaté qu’elle allait mieux, qu’ils pouvaient lui donner ce que sa grand-mère lui avait transmis dans son héritage. Evidemment, il y avait une somme financière incommensurable ainsi que des bijoux et la maison de campagne mais il y avait aussi un livre. Ce n’était pas un livre que l’on peut trouver dans n’importe quelle bibliothèque, non, c’était un livre personnel. Jane s’empressa de le lire et découvrit que c’était en fait le journal intime de sa grand-mère. Dans ce journal, des mots tels que « mutants », « Palladium Entreprise » ou encore des questions sans réponses tels que « Jane ? » ou « Clarington, Toronto ? » revenaient souvent. Au début, la jeune fille n’y comprit rien et n’y preta pas plus attention. Elle rangea précieusement le livre qui, à ses yeux, était l’héritage le plus important et n’en parla à personne. Seulement voilà, la question sans réponse « Jane ? » trotta dans la tête de la jeune fille et elle se demandait quel était le lien entre tous ces mots.
Un beau jour, alors que tout semblait aller pour le mieux, Jane surprit une bagarre entre une de ses copines et trois pestes du lycée. Elle s’interposa naturellement et se mit entre son amie et les pestes, essayant de calmer la situation. Mais l’une des trois filles n’était pas de cet avis et elle décida de foutre une baigne à Jane. Sans attendre, Jane rétorqua en écrasant de toutes ses forces son poing droit sur le nez de celle qui venait de la frapper. Les copines de l’assaillante commencèrent à hurler et à essayer de frapper Jane. La première essaya de mettre un coup de pieds à Jane, elle l’évita et s’aligna, hélas, parfaitement bien avec la trajectoire du poing de la dernière. Par réflexe, Jane tendit la main droite en fermant les yeux, voulant contrer le coup. Elle rouvrit ses yeux au bout de quelques secondes, lorsqu’elle entendit la peste hurler en regardant ses doigts qui étaient violets et qui commençaient à enfler. Jane cligna des yeux et se demanda ce qu’il s’était passé, puis soudainement, une surface transparente qu’elle seule pouvait voir tanga devant elle puis disparut. Jane profita de cette intervention divine pour récupérer son amie et s’enfuir. Le soir même, Jane repensa encore plus à tout ce qui était écrit dans le journal et commença à s’imaginer des scénarios invraisemblables pour elle, du moins, à 16 ans, ils ont l’air invraisemblables.
Suite à cette altercation, Jane demanda à changer d’établissement et d’être intégrée dans une école publique à Londres pour finir ses études. L’admission se fit incroyablement rapidement mais il faut dire qu’avec un bon dossier un bon chéquier, tout est à disposition. A l’âge de 17 ans, Jane emménagea donc dans la maison de campagne de sa grand-mère et étudia à Londres pour finir ses études et obtenir un premier diplôme.
Après avoir été diplômée et après avoir obtenue la majorité, Jane décida de faire une pause dans ses études et elle partit voyager durant deux ans. Elle s’arrêta principalement en Chine, en Australie puis en Russie la première année et la seconde année elle voyagea jusqu’au Brésil pour revenir en Angleterre les derniers six mois de ses 19 ans.
Pendant ces derniers six mois en Angleterre, Jane fit tout pleins de démarches administratives pour obtenir des autorisations, des visas et des acquisitions aux Etats-Unis d’Amérique ainsi qu’au Canada. Elle put s’acheter un appartement en plein centre de New York ainsi qu’un petit studio à Clarington, au Canada. Le jour de ses 20 ans, elle écrivit une lettre à ses parents, leur disant qu’elle repartait pour reprendre ses études en Amérique et qu’elle leur écrirait régulièrement. Elle claqua la porte et prit son avion pour le Canada prenant avec elle de quoi vivre ainsi que le journal de sa grand-mère.