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numbers are constant. until they're not. - Oliver
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numbers are constant. until they're not. - Oliver

Oliver White


Nom : White, Oliver


Alias : Einstein, Le Ptit Génie, Le Nerd


Date de naissance : 15/12/1997, 19 ans


Niveau de menace : [Donné par le staff à votre validation.]


Dernière localisation :New York


Allégeance : Neutre.


Pouvoir :synesthésie numérique, dons de voyance


Avatar : Elle Fanning, About Ray, 2015


ID : 130917-ME

Pseudo/prénom : Noah
Age : 18 ans
Comment as-tu connu le forum ? via prd
Que penses-tu du forum ? je suis la personne qui tatillonne le plus sur rien, ce que je trouve chouette c’est qu’il a l’air très actif, y a pas trop de monde et tout le monde à sa place : j’m ♥
Un suggestion ? promis je viendrai vous embêter ♥
Quelque chose à dire ? du coup j’ai fait un garçon trans, parce que je suis moi-même un mec trans, pis que sur les rpg on en voit jamais. J’espère que ça ne posera pas trop de problèmes. Normalement je risque pas trop de dire de trucs problématiques ou alors j’aurais été kidnappé et hacké par quelqu’un haha. Donc voilà j’espère qu’il n’y aura de soucis par rapport à ça parce que j’y tiens un peu :c



Physique & caractère :



La moindre des choses qu’on puisse dire de toi, c’est que t’es pas un mec grand. Avec ton mètre cinquante-cinq, tu es même probablement le plus petit que tu connaisses. Tu as une bouille assez ronde, plutôt enfantine, les yeux bleus, et les cheveux roux. Enfin tu préfères dire blonds vénitiens pour la forme, parce que rien que le mot roux a tendance à faire rire les gens. En soi, les cheveux roux, c’est une mutation du gène MC1R, mais c’est rarement le genre de mutation qui fait parler de soi à la télévision, t’es plutôt tranquille.

Ce qui ferait parler de toi, c’est plutôt le fait que tu sois une personne transgenre, qu’on a pris pour une fille à la naissance, et qui a permis un raccourci complètement aberrant qui a fait que pour une certaine interprétation d’un certain endroit à la naissance, on t’a dit et répété que tu étais une fille, que tu étais même « une belle fille », on te mettait des robes et on te disait que ça t’allait bien. Soit. T’as jamais eu le courage de dire à tes parents qui avaient l’air si sûrs d’eux qu’ils s’étaient trompés dès le début, t’en dormais le soir, et t’as continué ta route, et t’as rectifié le tir là où tu as pu. Si tu n’es pas encore hormoné, tu souhaites l’être un jour pour ressembler à un homme ordinaire – très petit, certes. En attendant, on te prend souvent pour un très jeune garçon. Tu as été opéré du torse et deux grandes cicatrices viennent remplacer la poitrine que tu as une fois eu, encore très visibles du fait de l’opération récente. Elles deviendraient moins rouge avec le temps, ton torse reprendrait toute sa sensibilité, mais dans l’état actuel des choses il n’en était rien. Tu ne le détestais pas pour autant, tu t’es battu pour l’avoir, et tu peux enfin courir dans les escaliers sans regretter d’avoir écrasé ta cage thoracique avec tout ce que tu avais pu trouver pour dissimuler ton ancienne poitrine.

La plupart de tes habits sont un peu trop grands pour toi parce que tu t’y sens mieux. Tu es tombé amoureux de ces vieilles friperies et de ces pulls de Noël, des chemises à carreaux trop longues, où tu additionnes les couches pour te protéger du froid plutôt que d’acheter un blouson qui gratte, avec tes t-shirts de groupes de musique de rock et de films de science fiction connus. Côté pantalon, si tu les achetais uniquement du côté masculin des magasins, il t’avait fallu composer avec le retroussage des jambes si tu ne voulais pas que tes chaussures les trouent en une journée, et des grosses chaussures en cuir vegan et un bonnet sur ta tête étaient venus s’ajouter à ta tenue depuis que tu étais arrivé au Canada, où tu étais sûr que tu finirais par mourir de froid.

Ce qui ferait aussi parler de toi, c’est probablement ta mutation, dont tu as le privilège qu’elle soit très invisible, la pire des choses dont on t’ait qualifié étant d’autiste, et tu n’as jamais vraiment vu l’insulte dans le terme. Ce n’est pas comme si la construction de ton cerveau te posait un problème, et il en résolvait même ; la plupart des gens qui s’y attardaient assez longtemps trouvaient ta façon de penser fascinante, et avait attiré bien des curieux, avait même fait la tribune de quelques parutions scientifiques.

Pourtant, attirer les gens, ce n’est pas vraiment ce que tu souhaites, tu te débrouilles même mal à discuter avec trop de personnes. Tu préfères de loin diriger les gens sur des sujets que tu connais, et tu en connais beaucoup. Tu ne supportes pas que l’on te remette en cause dans ces moments, tu lèves doucement les yeux, lance un regard impétueux à la personne, la met au défi de recommencer ne serait-ce qu’une seule fois, et tu passes à autre chose. Tu n’as pas de temps à perdre à expliquer des choses que les gens n’ont pas voulu comprendre au début.

Bien sûr, pour le reste, tu es très pédagogue et attentif. Tu fais attention à l’autre, même si tu le montres mal, tu trouves. Tu n’es pas quelqu’un de froid, tu as juste du mal à exprimer la bienveillance que tu as pour les gens par les gestes ou les mots. Tu agis beaucoup plus, tu as déjà traversé une ville entière à pied et sous la pluie pour rencontrer un ami qui venait de se faire virer de son travail, sans vraiment quoi faire pour lui remonter le moral. Tu te souviens que tu lui avais cuisiné, fais le ménage, aidé à voir que la procédure était litigieuse, entamé les procédures, et aussi posé une main maladroite sur son épaule parce que tu avais vu des gens faire ça une fois.

Tu n’es pas obligé à ce que les gens te complimentent pour autre que chose que ton intelligence et tes aptitudes, et là encore tu ne sais pas vraiment comment réagir. Il t’a fallu du temps pour saisir que tu devais complimenter en retour, du coup tu avais dit qu’il était gentil aussi, c’est pour ça que tu l’aidais. Tu n’as jamais eu énormément d’amis, surtout des collègues de recherche, et tu trouvais les choses très bien ainsi, ta pire angoisse étant que vous ne trouviez pas de sujets de conversation. Tu avais dû assister à quelques soirées sans finalement y faire grand-chose, ta vie amoureuse était le calme plat depuis toujours, et tu restais avec Thalès, ton hamster russe que tu adorais regarder, jusqu’à ce que celui-ci décède. Puis tu avais été trop triste pour envisager de le remplacer. Ta vie était très routinière, probablement peu intéressante, et tu aurais bien voulu qu’elle soit plus sociale, c’était une chose sûre. Pas facile quand on a cinq ans de moins que les élèves de sa classe, qu’on est aussi anxieux, et qu’on nous rabâche plusieurs fois par jour qu'on est trop bizarre.



Biographie :



« Symmetry is the language of the universe. It is written in mathematical language, and the letters are triangles, circles, and other geometrical figures, without which it is humanly impossible to comprehend a single word. But some of us can speak it. We see the precise patterns, the tessellations. Those geometric shapes... rotated and reflected... infinitely repeated. And when you speak the language, follow the logic, you can predict the next step. You just have to trust in where the path leads. »



« Du coup, je te fais la même coupe ? »
demanda la coiffeuse d’un ton enjoué et certainement beaucoup trop fort pour que le projet soit de te mettre à l’aise. Tu ne supportais pas les personnes qui prenaient tellement d’espace qu’au final tu ne pouvais en prendre aucun. Comment, de toute façon, répondre non à une personne qui saisissait déjà tes cheveux dans une main et des ciseaux dans l’autre. Bien sûr, tu ne voulais pas une autre coupe de cheveux. Tu aimais la routine, et plus que tout les cheveux courts, très courts. Tes parents s’opposaient à ce que tu aies les cheveux aussi courts que tes copains de classe, que tu enviais plus que tout, mais tu te débrouillais assez bien pour passer pour un petit garçon jusqu’à ce que tes parents croient bon de corriger les passants et les parents d’élèves. A l’école, avec tes amis, personne n’en avait rien à faire. Tes cheveux courts t’autorisaient à rejoindre le côté des garçons pour jouer au foot et aux dragons, à ne jamais te faire courir après quand les garçons embêtaient les filles, et que Louise ait dit à Tim qui ait dit à Sky qu’elle était amoureuse de toi.

Tu étais en maternelle et avait probablement une tonne d’amis. En vérité tu savais exactement, à quatre ans, que tu avais 4 meilleurs amis, 4 amis, 9 presqu’amis-mais-c’est-pas-grave-si-je-les-vois-plus, 9 personnes que tu détestais, et 6 d’entre elles qui te détestaient en retour. Il avait fallu peu de temps à l’instituteur pour découvrir que tu avais un certain talent pour penser de façon rationnelle, et si « la maternelle était importante pour ta sociabilisation, surtout en étant sur le spectre, puisque sinon Alice n’aurait jamais les clefs pour apprendre » entonnas-tu silencieusement en prenant la voix mentale de ton professeur, « il fallait qu’elle soit testée pour que l’on puisse dans une classe de son niveau, parce que l’ennui l’agite et que les enfants à haut potentiel ont une grande tendance à décrocher pour cette raison , qu’il faudrait la mettre dans une école avec peu de monde et ne pas hésiter à serrer la vis parce que la miss a déjà un caractère dont elle sait se servir dans la contradiction. » Il ne te restait plus que huit mois avec tes camarades, et même si Louise te disait que vous étiez meilleurs amis de toujours et pour toujours, tu doutais sincèrement qu’elle te suive en faisant un niveau sur deux jusqu’au lycée avec toi, ou même qu’elle continue de t’inviter à ses prochaines fêtes d’anniversaire quand elle aurait rencontré de nouveaux meilleurs amis de toujours et pour toujours.

Tu secouas tes pieds dans l’air en regardant les quelques cheveux tomber, et attendit patiemment que la coiffeuse termine son travail. Elle se mettait en colère quand tu gigotais de toute façon et le disait à tes parents après, ce qui était selon tes mots « abominablement ridicule » puisqu’il n’y avait « pas mort d’homme à se gratter un peu ».

« Un vrai garçon manqué »
, conclut-elle en posant ses ciseaux et en retirant la serviette de tes épaules. Tu te retournas, piqué au vif, sans savoir quoi ajouter de plus. Garçon manqué ? ça ne voulait non seulement rien dire, sauf si on pouvait rater un humain, mais tu étais presque sûr que c’était interdit de dire ça, et tu sentais pertinemment que ce n’était pas quelque chose de tendre à dire. Tu descendis toi-même du tabouret et décida de ne plus jamais de la vie lui adresser la parole.



Tu étais en classe, et tu jurais, comme à chaque fois, ne jamais t’être autant ennuyé. Si tu avais pu rentrer à l’université de façon tout à fait exceptionnelle dans le département des mathématiques appliquées, il te fallait quand même passer tes examens finaux, et tu n’avais pas de don naturel en histoire, en grammaire ou en langues étrangères – ou du moins pas autant. Tu passais tes cours à gribouiller sur un bout de papier, et ce que l’on pouvait dire, c’est que tes gribouillis étaient beaux. Il s’agissait plutôt de structures mathématiques qui t’avaient fasciné plus tôt, de toutes les équations qui leur étaient apparentées, les chiffres dansant sur ta feuille étant écrits à l’aide d’une trentaine de crayons de couleur, ce qui paraissait bien fade et bien frustrant par rapport à l’idée que tu pouvais t’en faire et de son infinité de couleurs. Certains signes étaient écrits de façon si profonde qu’ils en transperçaient presque la feuille, c’était ceux que tu préférais. Ceux que tu pouvais sentir en écrivant au dos de la feuille. D’autres étaient presque invisibles sur ton papier par rapport aux autres tant tu appuyais peu. Le chiffre 9 sautait presque à chaque multiplication si un autre se situait à sa gauche de toute façon, il faisait déjà bien grise mine par rapport aux autres, alors autant l’indiquer seulement pour la forme et ne pas appuyer du tout. En dehors de ta bulle, tu pouvais entendre l’ordinateur de ton professeur d’histoire taper un cours en même tant que d’autres l’écrivaient. Tu n’avais en aucun cas envie d’en marquer un seul morceau. Tu abhorrais les cours de l’histoire de ton pays, parce que tu n’avais jamais l’histoire entière ; tu ne t’intéressais pas à un malheureux bout d’un point de vue de peuple de dominants sur l’histoire du monde. Tu te fichais du point de vue du prof sur la  colonisation contée comme salvatrice par les blancs, qui tuèrent en masse les natifs, et que l’on appela les Indiens juste parce qu’un homme s’était trompé dans ses calculs et refusa d’admettre qu’il avait pénétré sur un territoire qui n’était pas le sien, qu’on t’apprenne que oui, les américains avaient sauvé l’Europe de l’invasion nazie, même si c’était avec cinq ans de retard et juste après l’attaque de leur base navale à eux, comme par hasard, que Cuba était mauvais et que les Etats-Unis d’Amérique étaient le meilleur pays du monde. Tu l’indiquerais tel quel sur ta copie, parce que tu n’avais en aucun cas le courage de t’embarquer dans n’importe quoi avec un professeur, et tu ne le dirais surtout pas à haute voix, tu n’avais aucune envie de discuter réellement avec les étrangers qui se trouvaient dans ta classe. Tu levas les yeux, jaugeas la classe du regard, et baissa le regard pour continuer ton œuvre.


Numbers are constant. Until they’re not
. Tu savais pertinemment que proposer ton aide à Sam était une mauvaise idée. Tu savais très bien que les gens n’accepteraient jamais l’aide d’une personne qui la propose alors que l’on ne l’a pas sollicitée, mais puisque Sam s’était à tout hasard mise à côté de toi pour un devoir, les professeurs avaient à tout hasard décrété que vous seriez parfaits ensemble. Bien entendu, Sam le prit très mal, comme ça l’était prévu. Tu jugeas, vu comme elle était remontée, qu’elle te ferait la morale et te raconterait l’histoire de sa vie ainsi que la raison pour laquelle elle avait raté les deux derniers examens pendant trente bonnes secondes, et continuerais de déblatérer pour rien du tout pendant trente de plus, pour la forme, ce qui ne manqua pas de se faire.


- Non, Alice, franchement ça va. C’est pas pour une vieille note en bio qu’une gosse va commencer à me donner des cours, crois moi je n’ai pas besoin de toi. Ecoute, t’es mimi, mais t’es plus mimi quand tu ne parles pas et que tu t’asseois. Et c’est hyper bizarre, je suis sûre que même toi t’en as pas vraiment envie, t’es pas obligée de faire savoir à tout le monde que tu comprends les cours pour que tu te sentes supérieure après. T’es en avance et puis quoi, tu vois ? Tu rates plein de trucs, je t’envie pas du tout. J’ai eu une sale note en biologie mais ma vie de lycéenne normale je la troquerais pas contre de l’aide d’un robot des connaissances pour que j’aille te traîner partout après.


Okay, tu avais peut-être mal posé la question pour qu’elle s’enflamme autant, mais tu pensais surtout qu’elle avait en vérité beaucoup de choses à dire. Tu reconnaissais certaines de ces phrases toutes faites comme des choses que l’on t’avait déjà dit, et tu n’étais en rien étonné ; les gens avaient eu un an de cours avec toi pour se mettre d’accord sur ce que tu étais et leur position quant à ton inclusion dans leurs cercles de lycéens normaux, soit. Tu n’étais pas étonné le moins du monde et tu aurais bien aimé comprendre beaucoup plus vite pourquoi tu tremblais autant, et ce qui t’avait poussé à alerter Sam sans vraiment savoir pourquoi.

Tu t’étais retourné, terrorisé, pressant la main de Sam pour l’entraîner quelque part, n’importe où. Naturellement, celle-ci le prit très mal et l’arracha très vite, et tu ne fis que respirer plus vite. Quelque chose allait arriver, c’était obligatoire. Mais ce fut seulement quand tu vis la lourde porte de la bibliothèque dans laquelle vous vous trouviez que tu sus quoi, et déguerpis après avoir attrapé encore une fois la main de ton aînée, et vous êtes réfugiés dans un coin. Naturellement, la porte de secours était fermée, c’était novembre, il faisait froid, et personne ne pouvait prévenir que ça allait arriver. Et pourtant toi tu avais pu. Six personnes allaient forcément mourir, et tu n’avais plus les mots pour alerter quiconque, en sachant que l’on ne te croirait pas, et que si tu le faisais, celui qui commençait déjà commencé à passer sa main dans son sac s’agiterait plus et le nombre de morts allait monter à dix.

- Sam, je veux que tu appelles la police, pressas-tu à voix basse, active la géolocalisation, tu ne dis rien ils vont nous entendre, mais surtout garde la police au téléphone, ils enverront du monde.


Puis, tu tordis le doigt de Sam lorsqu’elle s’apprêta à dire quelque chose, dans le doute. Quitte à ne pas vouloir t’adresser la parole tout le reste de l’année, pourquoi ne pas le faire aussi dans une situation où vous alliez mourir si elle parlait.


Numbers are constant, until they’re not, yet you don’t even truly know when.
Et tu avais eu tout le temps de ressasser le moment même où ces nombres avaient fini par s’aligner pour prédire quelque chose de si funeste. Tu ne te remettais pas du fait que tu savais, et que tu n’avais rien pu faire. Tu ne savais pas comment tu avais pu savoir que Jason et son acolyte, que tu n’avais jamais vu, allaient passer à l’acte dans un riche lycée privé, où la pire chose qui était arrivée était probablement un yaourt explosé sur un mur.

Il y a pire de survivre à une fusillade. Il y a savoir qu’elle allait arriver, s’être planqué et avoir sauvé sa peau quand d’autres ne l’ont pas fait. Tu le savais. Tous avaient déjà parlé de ce fameux dilemme du tramway ou l’on doit choisir entre trois ou cinq personnes qui meurent, et l’où on se dit qu’on ne choisira jamais sa peau ou ses proches, et toi, ce choix tu l’avais fait, mécaniquement. Tu t’étais caché et tu avais envie de dire à chaque famille que tu étais responsable de la mort de leurs enfants. De toute façon la police avait fini par t’interroger, bien vite, dehors, sous une pile de couverture, toi aussi, parce que lorsque celle-ci s’était demandé comment diable avait-elle pu être prévenue avant le crime si vous n’étiez pas coupables, Sam avait parlé de toi. « C’est Alice, elle n’est pas complice, elle est juste spéciale, elle réfléchit bizarrement », et l’officier t’avait jeté un regard interrogateur. Tu répondis mécaniquement, complètement éteint, mais ton ton s’accélérant peu à peu à mesure que tu paniquais à nouveau. « Je ne sais pas, Jason est toujours dehors avec ses amis à cette heure-là, je ne l’avais pas vu venir manger avant, je l’ai entendu depuis le couloir alors qu’il n’est jamais à la bibliothèque, puis quand il a ouvert la porte il l’a tenu pour une autre personne. Enfin je veux dire il n’allait pas parler tout seul haha tout le monde ne fait pas ça surtout en cours on ne fait pas ça au lycée sinon on est bizarre et, et il avait un sac plus épais, il avait un regard plus déterminé, je ne sais vraiment pas, je suppose. »

« C’est Alice, elle est comme ça, c’est une surdouée ou un truc du genre, des fois elle sait des choses parce qu'elle réfléchit vite, mais elle n’est pas complice. »
Tu la toisas d’un coup en te disant que heureusement qu’elle ne te considérait pas comme complice, il y avait une certaine marge entre être « spécial » et avoir participé à l’élaboration d’un meurtre, tout de même, tout en sachant que, en effet, elle en avait toutes les raisons.  L’officier s’était tourné vers toi à nouveau pour t’interroger « et tu n’as rien dit aux autres ? »

Et non, tu n’avais rien dit. Tu savais que jamais celui-ci n’attendrait une explication rationnelle, parce que rien n’était rationnel pour les autres dans ces types d’événements. Tu ne pouvais pas lui dire que bien sûr, si tu avais hurlé au loup, le temps de réaction des individus aurait été beaucoup trop lent pour qu’il sauve des vies, et tu aurais avalé Jason bien plus. Tu te doutais de ce qui était arrivé, à force d'y réfléchir. Tu avais été capable de sentir quelque chose avant qu'il n'arrive, et le regard de Jason quand il avait ouvert la porte n'avait jamais joué qu'une petite part dans l'équation. Tu n'avais jamais entendu sa voix dans le couloir, tu avais juste su. Si tu avais été capable de jeter des boules de feu, bien sûr que tu aurais fait quelque chose, mais dire à haute voix « vous allez mourir, parce qu’un idiot a condamné la porte de secours » et être pris au sérieux, honnêtement ? Tu n’avais rien trouvé d’intéressant à répondre et avais baissé les yeux vers le bitume désormais trempé. Il avait commencé à pleuvoir.

Depuis, tu n’étais pas retourné en cours, et tu avais toujours le regard dirigé vers le sol, cette fois depuis le canapé, au beau milieu du salon. Le thé que t’avait laissé ton père devait être devenu froid, mais ton esprit était tellement ailleurs que tu étais incapable de savoir depuis quand. Tu ne l’avais même pas vu passer ni le poser. Il y avait bien trop d’informations à traiter dans ton esprit pour que tu sois en capacité de faire attention au monde qui t’entourait.

Tu avais fini par enfin passer tes examens finaux, et te positionner assez correctement pour entrer à la faculté de Columbia à New York, et c’est le cœur plutôt gros que tu l’annonças à ton professeur référent à celle que tu fréquentais dans ta Californie natale. C’était avec ce professeur là que, depuis tes onze ans, tu avais fait tant de progrès dans la compréhension de tes habilités, et que tu avais passé ton diplôme de mathématiques appliquées en même temps que tu avais terminé le lycée. Tu avais appris que tu étais une personne synesthète, comme il l’était lui aussi, seulement en plus fort, beaucoup plus fort. Si la sienne se révélait dans la taille des nombres et n’avait aucun impact sur sa capacité à calculer, la tienne te permettait de voir très clairement tous les nombres dans tous leurs aspects, et surtout, visiblement, de les voir se précipiter et s’aligner sur des séquences que tu découvrais encore. Peut-être qu’à force, tu apprendrais les séquences entières, peut-être même à y trouver une boucle, puisque les variantes arrivaient trop peu pour que les chiffres soient réellement aléatoires. Ces discussions avaient fasciné ton professeur, mais tu ne savais vraiment qu’en faire. Les chiffres et les formes ne te seraient d’aucun soutien tant que tu n’apprendrais pas les maths, et tu devrais apparemment le faire quelque part à New York.

C’est l’année d’avant, à quatorze ans, que tu publias un papier sur la gestion de la panique durant les évènements catastrophiques, et les adapta à toutes sortes de situations et à tous types d’humains ; catastrophes naturelles, spontanées, plutôt continues dans le temps, axées sur les comportements humains de l’individu durant ce type d’évènements ; panique, contrôle, réflexe. Même si tu avais quelques critiques à apporter, notamment sur la généralité de ton équation, puisqu’elle n’avait aucune valeur sans contextualisation, mais était apparemment assez compréhensible pour qu’elle soit rendue utile par les personnes concernées et que tes travaux ne se voient pas remis en cause. Ainsi, le modèle Sam était né, et tu fus plus que bienvenu dans un cursus plus spécialisé dans les probabilités et la dynamique des fluides. Tu choisis de minorer en sciences politiques aussi, pressentant que tu ne pourrais pas faire que des mathématiques toute ta vie, et que tu ne comptais pas devenir professeur pour le restant de tes jours, sans savoir quelles autres options s’ouvriraient à toi. En attendant, tu devins effectivement professeur pour enseigner les mathématiques appliquées à des élèves qui étaient encore plus vieux que toi, mais en petit comité et très attentifs. Ç’aurait été mentir que de dire ne pas apprécier que l’on t’écoute parler de choses qui te passionnaient avec des personnes qui partageaient ta passion de la probabilité.

L’université de Columbia t’avait curieusement demandé si tu possédais un nom d’usage à renseigner, et tu saisis l’occasion en à peine une seconde de répondre que oui, tu en avais un, sans savoir lequel encore. Tu n’allais quand même pas tenir avec Alice et te genrer au masculin toute ta vie, et renseigna le nom du président de l’université que tu avais croisé plus tôt dans la journée. La secrétaire écrivit Oliver White sur tes papiers, et tu trouvas que cela sonnait bien. Pour le reste, un oncle t’avait été trouvé dans la ville pour qu’il soit ton garant en attendant ta majorité, ainsi qu'un petit appartement en ville.

L’argent laborieusement amassé par les cours donnés te permirent de te payer une chirurgie du torse pour aplatir à jamais ta poitrine à tes dix-huit, laissant deux grandes cicatrices que tu n’arriverais jamais à détester, et tu fis le choix de ne pas être sous hormones. Tu étais presque sûr que tu le serais un jour, mais n’en voyait en aucun cas l’urgence maintenant que tu pouvais enfin reprendre le sport après avoir bandé ta poitrine et écrasé ta cage thoracique toute ton adolescence pour moins te haïr.

Numbers are constant, until they’re not, but you’re sure getting useless at what you do.
Les manifestations de tes pouvoirs devinrent évidemment plus fortes sans que tu parviennes encore à te pousser assez pour voir clairement un futur lointain sans te servir de probabilités, ton esprit s’agitant encore comme vieil écran de télévision déréglé lorsque tu te projetais plus loin que ta zone de confort. Si celle-ci s’était agrandie, ce n’était sûrement pas encore assez, et tu le savais. Tu commençais à sérieusement fatiguer de te pousser à l’épuisement pour rien sans parvenir à clairement voir le futur, alors que tu savais que tout était en toi. Tes migraines devinrent de plus en plus pesantes, et le fait que tu vieillisses sans percer le secret du futur à jour te causait des nuits blanches. Les enfants génies deviennent des adultes intelligents, tout au plus. Tu ne saurais rien de plus qu’un mathématicien de plus ayant fait une découverte que tous s’empresseraient d’attaquer et que tu devrais défendre en conférence, tous te prendraient pour l’adulte que tu es, et tu ne serais rien de plus qu’un adversaire pour la future médaille Fields à terrasser, tandis qu’en sciences politiques tu découvrais ce qu’être un enfant précoce mais loin d’être prodige dans ce domaine signifiait, malgré quelques tentatives d’évoquer des analyses comparées entre les Etats et de tout ramener au domaine mathématique, pour lequel les professeurs ne t’encouragèrent guère.

Tu devenais inutile, même avec toutes tes publications, et les dizaines à venir attendaient toujours une énième vérification, n’osant même pas les proposer à d’autres experts en probabilités pour analyse, anticipant par avance que tu ne supporterais pas expliquer des choses que tu as cherché au plus profond de ton esprit à des personnes qui n’étaient pas dotées des mêmes dons. L’un de ces travaux te permettrait normalement de gagner au loto à un moment donné, d’après la grande partie de la séquence tu avais réussi à déchiffrer ; tu n’avais même pas le courage d’essayer, et continua ton isolement jusqu’à ne plus répondre à tes amis, puis bientôt démissionna des cours que tu donnais à plusieurs classes, avant de demander une année de congés à ton université, qui te fut accordée au vu de l’entretien psychologique catastrophique que tu venais de passer. Tu avais déjà perçu dix kilos, tes joues s’étaient creusées, tes paupières étaient devenus noires, et tu ne t’étais probablement pas coupé les cheveux depuis deux mois. Tu ne pouvais t’empêcher de te les arracher de toute façon, comme de battre à nouveau des mains pour arrêter de stresser, de te pincer les doigts et de te piquer et ouvrir la peau avec tout ce que tu pouvais trouver, juste pour te stimuler à nouveau. « La dépression attaque les personnes autistes d’une façon bien spécifique », avait décrété la psychiatre comme si elle les avait tous rencontrés dans sa vie, et toi tu voulais juste partir avec ton autorisation, parce que tu jurais que tu allais finir par mourir de voir du monde.

Tu finis par partir sans vraiment dire quelque chose, peut-être au revoir mais tu n’en étais même pas assuré, avec ce fameux papier, que tu n’eus d’ailleurs jamais le courage de poster à ton université, et passa les deux prochains mois enfermé dans ton petit appartement, à guetter le courrier qui tombait du petit trou de la porte, tout en sachant que l’on te couperait logiquement l’électricité vers le cinq mai, puisque de toute façon tu prédisais toujours les choses les plus nulles, et encore, tu en doutais toujours terriblement. La plupart des choses que tu imaginais n’étaient même pas vraiment vérifiables. Tout aurait pu arriver sans que tu sois là, ton action n’avait rien à voir et rien n’était à guérir dans l’univers, puisque même tes actions étaient prévues dans tes calculs par définition. Quelle fierté pouvait-il y avoir à se targuer d’être un simple spectateur de l’univers, comme tout le monde en somme ?

Numbers are constant, until they’re not, that’s for sure, and you need some time to heal.  
Le problème avec ta mutation, tu l’avais identifié très tôt. Tu te souvenais encore du petit Alice qui ne savait quoi répondre à l’officier sur la raison pour laquelle tu n’avais pas hurlé que deux personnes se promenait avec des armes, parce que la vérité c’était que l’univers était fait comme ça. C’était froid, c’était injuste, mais c’était comme ça. Tu n’étais pas dieu et tu ne pouvais pas changer la fatalité, et tes actions feraient pire que mieux.

Mathématiquement, six morts étaient toujours moins pire qu’une dizaine. Ton travail, c’était simplement d’observer avec un sens en plus ce que les autres un univers qui envoyait beaucoup trop de signaux pour que tu puisses un jour les traiter et en retirer quelque chose. Tu n’étais rien de plus qu’une chaine de télévision brouillée des probabilités sans que celles-ci puissent faire avancer l’humanité ne serait-ce que d’un pas de plus. Tu avais déjà dix-huit ans et tu n’étais rien de plus qu’un étudiant en charge de l’être qui avait décroché sans trouver la moindre issue. Toi qui était si doué pour déduire les probabilités d’une personne de mourir, tu te demandais si tu pouvais deviner les tiennes.
Après avoir refusé de répondre à tous les appels, qu’ils viennent de l’administration de l’université, de tes parents, de tes amis, pendant deux mois, tu finis par recevoir un appel de ton ancien professeur référent à l’université de Californie. Après avoir laissé sonner quelques temps, tu finis par te dire que tu donnerais n’importe quoi pour autant le son d’une voix. Et celle-ci eut l’effet escompté.

C’est étrange, la voix humaine. Ça parait tout simple, mais c’est tellement puissant que l’on est capable de l’entendre là où il y a le plus de bruit. Il existe même des concerts pour faire lumière à cette chose incroyable. Quelle que soit la nature du bruit, quelle que soit sa provenance, l’importance des bruits, l’humain fera toujours tout pour l’entendre, et ce sera toujours son objectif premier. Mais c’est le langage qui est encore plus étrange. Malgré toutes ces capacités d’écoute dont l’humain est donnée, il suffit que la personne s’exprime dans une autre langue pour que toute la magie des relations s’envole comme si elle n’avait jamais existé pour directement se manger à pleine vitesse le mur d’en face. Il suffirait que la personne ne te comprenne pas pour qu’elle ne sache jamais que tu veux vivre, que tu as faim, peur, et que tu es seul. Alors quand tu décroches, tu attends dix secondes pendant lesquelles il s’introduit, et tu parles enfin à quelqu’un.

« J’ai changé de nom et du coup je n’ai pas pris le vôtre et je m’en veux maintenant mais j’ai préféré Oliver à Hans, j’espère que vous comprendrez, non pas que j’ai quelque chose contre votre nom c’est juste que Hans White ça fait très froid, probablement à cause de mon nom de famille d’ailleurs je suppose, j’ai adopté un hamster aussi depuis mais il est mort de vieillesse, il vivait dans une bin cage de plus d’un mètre j’en ai pris soin, mais il est mort, je suis devenu stupide et inutile aussi, du coup j’ai arrêté l’école, et là j’ai mangé un truc vraiment bizarre parce que c’était un des derniers du placard et ça fait deux jours que j’ai mal au ventre mais c’est probablement le stress qu’il me soit encore arrivé quelque chose qui m’empoisonne l’estomac, on m’a coupé internet parce que je n’avais pas le prélèvement automatique et on me coupera normalement l’électricité dans trois semaines si tout va mal. On peut dire si tout va mal comme contraire de si tout va bien quand on est déçu de la tournure que prend une situation où ça ne se dit pas ? »


Tu eus très peur que le téléphone ait raccroché pendant un moment, dû à l’absence de réponse de ton ancien professeur. « allo ! » t’exclamas-tu en espérant qu’il soit bien en ligne et que tu n’aies pas parlé à un mur, en ravalant les larmes qui montaient à mesure que tu t’accrochais au téléphone. Il te demanda très calmement où tu te trouvais, et tu indiquas que tu n’avais pas déménagé, jugeant bon de rappeler « à ta connaissance », parce que la terre aurait pu changer d’orbite trois fois ces derniers mois que tu n’en aurais rien su.


Il y avait un homme que tu n’avais jamais vu dans la salle, qui, au vu de ses habits, n’était en rien un membre de l’équipe médicale. Tu te demandas pourquoi l’infirmier en chef avait tenu la porte à un patient pour le faire rentrer de façon aussi quasi cérémonieuse, et tu levas un œil suspicieux vers le nouveau venu, décollant lentement ton nez de ta feuille, alors que la porte se refermait derrière lui.

- Bonjour Alice, qu’est-ce que tu fais ?


Okay, apparemment c’était un psy ou un professeur, à en juger ses propos. Tu te sentais gosse, là, avec ton crayon dans les mains dessinant sur ton papier, assis en tailleur sur la chaise d’un bureau, en pyjama d’ailleurs, à lui renseigner ton œuvre. Tu te retins de lui annoncer « un beau dessin » pour expliquer avec froideur « ça s’appelle de la dynamique des fluides, l’étude de leurs mouvements, sur plusieurs plans. Ici c’est la vélocité et la température qui m’intéressent, mais ça ne s’y limite pas. » Tu attendis, hésitas, puis tentas timidement « en vrai je ne m’appelle plus Alice, je préfère Oliver. »
L’homme fit un « oh ! » très simple, te parla une minute de son cousin transgenre qui lui aussi avait changé de nom, comme si toi aussi tu allais faire « ah bah oui, ce bon vieux Maxence, bien sûr malgré votre accent canadien je suppose que je le connais parfaitement, comment va-t-il ? », mais il se stoppa heureusement avant qu’il commence à te parler de son parcours médical. Ouf, sauvé. L’homme ajouta « mais ce n’est pas la raison pour laquelle je suis ici. Je vais mettre les pieds dans le plat, j’ai commencé à suivre tes travaux depuis quelques années, et je me suis renseigné auprès de tes professeurs. Ils ne tarissent pas d’éloges à ton égard. Le titulaire Williams a énormément de mal à expliquer ton don de façon rationnelle. Est-ce que tu sais toi-même jusqu’où tu peux pousser tes capacités ? ».

Tu mis très peu de temps à saisir que vous parliez bel et bien du même genre de dons, et seul Williams l’avait éventuellement vu ainsi. Probablement d’autres professeurs mais jamais en te demandant directement de te faire tester par un organisme d’études en génétique. Tu posas ton crayon et poussa le dessin vers lui. Le schéma était réalisé au crayon de papier, celui-ci était justement assez mal taillé pour que personne ne se blesse avec, et tu avais eu le plus grand mal à être précis. On pouvait cependant parfaitement reconnaître l’Asie du Sud-Est, et le dessin était effectivement très exact, et quelques courbes supplémentaires apposées sur le continent.

« Ce sont les marées à venir. Ça fait maintenant un mois que je ne fais que penser à ça. Il va y avoir un tsunami sur les côtes japonaises, la région est devenue beaucoup plus sismique j’ai entendu ça de géologues. Je sais que le tsunami va frapper d’ici exactement quarante jours alors que personne ne les a jamais prédit aussi longtemps à l’avance, même les robots. Moi je sais juste que ça va arriver, aussi simplement que je le schématise. Je sais quelle région sera frappée, je sais que l’ampleur sera catastrophique, et je crois que la côte est très fréquentée. Et il n’y a aucun, aucun moyen que je le fasse savoir, parce qu’il est impensable de savoir ça, qu’on va me dire que je me trompe, et que j’ai vraiment peur de me tromper en effet. Mais jusque-là, je ne me suis jamais trompé et je n’en dors plus. Je peux prédire les résultats de la loterie, je peux définir les probabilités qu’une personne soit mutante en fonction de son origine démographique, je peux analyser mathématiquement pourquoi une démocratie ne fonctionne pas, et je dirige une classe en mathématiques comportementales depuis mes quatorze ans parce que j’ai su qui allait mourir et qui n’allait pas mourir pendant une fusillade. Et vous connaissez le pire dans tout ça ? Je ne peux rien, rien, rien y faire. Je décide à peine de ce que je vois, je ne réfléchis jamais autrement, je suis inadapté et bizarre, je ne sais toujours pas me présenter correctement, je n’ai jamais eu de petit ami, je suis épuisé, et le fait que je vois les choses ou pas en avance ne sert à rien.
»

Tu n’avais jamais parlé autant à une personne de tes insécurités et de ton talent. Tu supposais que certainement que le fait que l’on te prenne enfin pour ce que tu sois avait allumé en toi une certaine flamme de te faire entendre pour la première fois, parce que tu étais hospitalisé depuis un mois, tu avais été drogué pour moins ressentir, et rien n’avait changé pour autant. Tu pouvais à peine fermer la bouche sous ton traitement, mais ton esprit carburait tout de même à la lumière de la lumière.

Visiblement, l’individu avait décidé de te laisser une place dans son établissement. Tu le suivis sans trop d’hésitation, quoique tu appréhendais sincèrement le fait de sortir une fois de plus de ta routine.


Numbers are constant, until they’re not. And it doesn’t matter when, but more certainly why. And that you’ll know




Dernière édition par Oliver White le Ven 15 Sep - 12:46, édité 6 fois
Jeu 14 Sep - 3:32
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Bienvenue parmi nous Oliver! Very Happy
Jeu 14 Sep - 13:55
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Hello ! Bienvenu parmi nous !
Ca m'a l'air bien long tout ça déjà ! héhé cool2 Je te souhaite bon courage pour la dernière partie de ta fiche !

Je rebondis rapidement sur ce que tu as mis dans "chose à dire" : tu as parfaitement ta place parmi nous ! Chacun est libre du type de personnage qu'il veut jouer, il n'y a donc aucun problème au fait que tu soit trans' ! Au contraire, le monde est divers, et la diversité c'est très bien :coeur: (RP comme IRL, ça vaut pour les deux).
Jeu 14 Sep - 13:57
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
- Helen : merci beaucoup! ♥

- Hayley: merci aussi, et merci pour mon perso pis moi tout ça, je suis vraiment content. ouiiiii c'est long en plus c'était vraiment pas parti pour à la base je suis désoléééé

mais c'est fini maintenant je crois j'ai rajouté ce que j'avais à rajouter! merci encore les gens ♥
Jeu 14 Sep - 14:13
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Très belle fiche! Et assez longue à lire... hahaha hâte de te voir Rp avec nous, la gang de malade! Razz
Jeu 14 Sep - 16:43
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Ryan merci! franchement je comptais pas à ce que ce soit long pis après quatre heures plus tard j'étais genre "oh, oups", mais promis c'est pas comme ça souvent haha ♥
Jeu 14 Sep - 16:47
Invité
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Alors, la bio est presque parfaite ! :coeur: Il y a juste un truc, comment ton ancien professeur est au courant pour le manoir ? Les "simples" humains ne peuvent pas être au courant en faisant de simples recherches sur internet par exemple. Éclaircie ce détail et ça sera tout bon ! (et si tu as des questions, n'hésite pas à nous les envoyer à moi ou à Charlie !).

Pour l'allégeance, nous n'avons pas mis de descriptif spécifique, disons que si tu fais partie de Palladium, ton allégeance ira vers eux. Le SHIELD c'est l'organisation qui protège les gens normaux du monde entier de différentes attaques comme celles d'aliens (faut avoir suivi les films Marvel ou les comics, mais ce n'est pas très important pour nous). Le gouvernement, tu seras pour tout ce qu'ils font, que tu sois humain ou mutant et pour finir neutre, si les conflits ce n'est pas du tout pour toi ! Les habitants du manoir sont en général neutres, ne désirant seulement que protéger leur petite communauté.
Jeu 14 Sep - 20:41
Invité
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Coucou toi ! Bienvenue parmi nous ! :kya: Vive la diversité ! :coeur:
Jeu 14 Sep - 21:32
Invité
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Hayley je te demande pardon, j'ai corrigé maintenant!

Isaac merci beaucoup j'ai trop hâte de rper maintenant ♥
Ven 15 Sep - 12:46
Invité
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
Pas la peine de t'excuser :p mais voici le résultat :

Félicitations !


Félicitations, tu as été validé(e) ! Selon la classification de Palladium, tu as été classé comme étant un mutant Beta. Maintenant que ta fiche a été approuvée par le staff, tu vas pouvoir commencer à fouler l'univers de Future Legends avec ton nouveau personnage !

► Tu peux dès à présent aller poster ta fiche de liens et de RP ICI. Si tu es à la recherche de camarades pour te lancer dans l'aventure, n'hésites surtout pas à venir poster une demande de RP ICI !
► Nous t'attendons évidemment sur la Chat Box pour discuter mais tu peux aussi passer par la zone flood et jeux si tu le souhaites !
Ven 15 Sep - 16:44
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Re: numbers are constant. until they're not. - Oliver
numbers are constant. until they're not. - Oliver
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